mardi 22 juin 2010


Il fait 29 degrés celcius ce matin lorsque je me réveille a 10h, collée dans les draps chiffonés du matelas. Le ventilateur fait son petit bruit habituel, qui me fait me questionner pour la 10eme fois si il est possible que l ´élice qui n´est pas retenue par une grille se détache et me revole dans le front.

Hier, je me suis baignée dans la mer, enfin. Il y avait d´énormes pélicans qui venait pecher tres tres pres de nous. Ixtapa, c´est un gros complexe de béton armé, d´hotels et de gringos qui sont venus faire leur fortune en exploitant le tourisme. Et des qu´on en sort un peu et qu´on regarde le panorama, on constate que le Mexique c´est magnifiquement incompréhensible. C´est litteralement mystique.

Je ne suis pas acceptée cette année en photographie. Bleh.

samedi 19 juin 2010



3 jours de pluie, je suis en attente de partir vers l´inconnu. Un bon vieux road trip, on va cueillir le nopal sur le bord de la carretera, et pecher du poisson de mer. Bientot.

Photos par Léa LaCruz


jeudi 17 juin 2010




Il y a deux semaines nous nous sommes aventurés au marché San Juan de Dios, au coeur de Guadalajara, la chaotique. Vicente qui y a pourtant vécu, me répete et me répete que le marché est un endroit dangereux et que nous devon prendre garde aux voleurs bazanés. Pas de picpockets, la-bas, dit-il, ils agrippent ton sac et se sauve dans les couloirs sinueux et chargés de marchandises et d´obstacles constitués d´immitations de nikies et de adidas. Je trouve qu´il exagere, mais tout de meme, c´est son pays. On entre, et je vois que c´est un peu le principe du marché aux puces de Saint-Eustache, mais plus gros, et plus serré. On s´avance et commence la symphonie des vendeurs, certains crient sans arret ce qu´ils offrent, les autres nous abordent, insistants, me disant amiga, ou guera (blanche) ou encore en s´adressant a Vicente en l´appelant carnal (frere). Ils ont tous l´air louche et blazé, mais je suis calme, c´est leur travail qu´ils font. Ca sent la viande et les tortillas, a cause de la section de cantines au premier étage. Lorsque je croise un boutique et que je m´exclame qu´un certain produit est moins cher a Montréal, Vicente de met a me réprimander, ayant peur que les vendeurs se fachent et me sautent dessus pour me dépouiller de mon argent. Il me dit qu´on ne doit pas avoir l´air touristes ou perdus, il prend mon sac pour le cacher dans son sac a dos, et du coup, en me rappelant les tetes des gars dans les stands de jeans et d´électronique cheap a l´entrée je me mets a me sentir tres mal, je veux sortir, ils m´auront pas les mexicains. Deux trois coins de culoirs plus loin, Vicente s´excuse, il a paniqué, ca l´air que c´est contagieux, cette bibitte-la. Ca me prend un peu plus de temps pour me calmer, mais tout de meme a la fin, il me laisse sortir ma caméra pour prendre une photo du fouilli de l´endroit, me protégeant mains et jambes écartés bloquant les potentiels brigands. Le plus comique c´est que effectivement, a la sortie, nous sommes passés a deux poils de chien frisé de nou sfaire voler une caméra antique par un vendeur de parfum itinérant et que le lendemain, nous sommes retournés avec Yolanda, la mere de Vicente, et que tout était bien différent, et beaucoup plus sécurisant. Photos par Léa Lacruz







Depuis trois semaines déja, je suis perdue dans un monde bruyant débordant de saveurs nouvelles, de couleurs éclatantes et d´enfants lavant les voitures aux feux rouges. Quelqu´un m´a dit il y a quelques jours, tout en haut du Mirador, pres de Patzcuaro, que selon Dali, le Mexique serait le pays le plus surréaliste existant. Je m´apprete a découvrir ce qui le rend si spécial, ce pays, si étrange par moments.

J´ai lavé des vetements a la main cette semaine, pour la premiere fois de ma vie. C´est long, exténuant et ca semble dangereusement amincir le tissus de mes vetements. Je faisais ca tranquillement, sur le patio a coté de la tank a gaz et du boiler qui chauffait l´eau pour ma douche imminente, tout en entendant les bruits des voisins écoutant le foot avec leur 2 enfants et 4 perruches.

En passant, j´écris a partir d´un clavier espagnol.

Photo de Vicente Chacon

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