mardi 28 septembre 2010




Excusez-moi, I got lost and couldn't find my way to writing again. I got lost dans le zoo qu'est ma vie depuis que je suis revenue. Durant presque un mois, à chaque fois que je revenais chez moi d'une journée au travail franchement plate et tout sauf enrichissante, je passais les 3 heures de libre que j'avais avant mes cours du soir à dealer avec des affaires de la vie, nécessaires mais étrangement caricaturales du
adulthood (mot et concept qui résonnent en anglais dans ma tête, désolée ).

Ça allait comme suit : durant mes heures de travail je recevais toutes sorte d'appels et de messages texte auxquels je ne pouvais répondre ( la fille qui décape les moulures, la proprio, le gars qui veut réparer ma sécheuse gratuitement (what??) et qui m'apelle toujours à des heures pas d'allure, la fille qui m'a vendu la sécheuse du coin de la rue dans son bazar, quelques amis, ma mère, des offres d'emploi). En sortant, c'était le temps de retourner touts ces appels, et séduler la vie. De retour chez moi, j'ai des devoirs à faire, de la vaisselle à laver, une douche à prendre, le normal quoi. Mais je dois faire tout ça entrecoupé de visites d'inconnus chez moi. Toc toc, c'est le réparateur de sécheuse-laveuse, il observe la laveuse, okay non ça marche pas, je vais parler avec la vendeuse sur le coin de la rue, we will be back. Toc toc, c'est la vendeuse qui veut vérifier le tout, ok, on va la redescendre et en monter une autre. Je vais dans la douche, je sors en serviette, espérant avoir le temps de terminer mes travaux, ALLÔ la propriétaire et la décapeuse qui sont DANS mon appartement. Parle parle, deal deal, je m'habille tan bien que mal. Ding dong, on descend la laveuse, on remonte une nouvelle, frère de la propriétaire qui vient changer mes robinets, ALLÔ LE FESTIVAL DE RENTRE PIS SORT DANS MON SALON. Mais touts ces gens m'aident, et son bien gentils de veiller sur moi, c'est juste compliqué. Ça été comme ça tous les jours durant 2 longues semaines, et je n'exagère pas. odeur de vernis et de décapant mêlée à une peur perpétuelle que quelqu'un me surprenne toute nue. Ça me faisait de la compagnie.

Donc je vous promets, cette semaine, un nouveau chapître de mon aventure rocambolesque dans CactusTown. Pour ceux que ça intéresse!

J'ajoute une photographie que j'aime bien, pas rapport mais bon! Prise par moi, bien entendu.


samedi 4 septembre 2010




Me voici de retour et je vis depuis maintenant trois semaines une aventure tout à fait différente, toujours aussi réelle et d'autan plus rude de par son contraste avec mes trois mois passés au pays du mystique et de la téquila.

Ais-je mentionné que je suis allée à Tequila, la ville, c'est bien beau là arriver à l'usine de Jorge Cuervas, avec ses corbeaux mis emprisonnées dans des cages de fer sombres et géantes, mais c'est en gros un attrape-touristes. Bref, now I know how they make this not so good beverage that promises wild nights and harcore hangovers. Je m'en étais enfilé trois en shooters, lime et sel inclus, avant de me marier dans à l'étage d'un resto mexicain de la foire de bouffe exotique montréalaise. Il y avait un cactus sur l'hôtel, que des bons souvenirs.

Anywho, j'en étais à vous raconter que c'est pas mal wild ici dans cette gay ville, après tout ce temps de congé, sans argent, sans toît. OUI we like it. Parce que ça fait des choses à écrire, et on a l'air tough de même.

Épisode de folie à Ciudad del Carmen ab-so-lu-ment à raconter.

On s'achète de la bière et on s'enligne vers la plage (c'est redondant je sais, mais je vous dois l'exactitude des faits, chers amis) C'est samedi soir, c'est comme de doucheparty sur le bord du Golf, une dizaine de pick-ups stationnés, chacun avec son beat electrolame dans le tapis, les filles sont wild et dans dans les boîtes des camions et ça boit, ça boit, ça fume. On se dit qu'il est mieux qu'on attende pour installer la tente, question de pas attirer les prédateurs échaudés par une semaine de dur labeur et réchauffé par de la corona. Le vent se lève, on est présentement dans cette période de l'été remplie d'alertes aux tempêtes tropicale, et Monterrey is still srtuggeling avec se rues détruites et humides. La pluie commence, on se réfugie dans l'automobile, on attend que ça passe, un à un les pick-ups quittent le site, la police rôde mais ne s'approche pas. Finalement on voit bien que ça va pas s'arrêter, on décide de cherche un Motel pas trop chic, ou on pourra dormir, même avec le chien. On entre dans la ville et surprise, on ne voit plus les terre-plains, les voitures qui passent font de grosse vague qui viennent violemment congner aux portes des citadins. La vielle est inondée, la voiture est maintenant un radeau, il pleut à SCIEAUX.

Évidemment, c'est à ce moment le moteur calle et ne repars pas. Vicente me dit : Prends le volant, je vais pousser! Je réponds : Es-tu malade, j'ai déjà de la misère à conduire manuel PAS dans une inondation tropicale avec des vents de fous, je ne peux pas!

Je sors, courageuse que je suis, en gougounes dans la flotte, j'ai de l'eau jusqu'en haut des genoux, le courant veut me voler mes sandales. En une seconde je suis trempée, je ne vois rien, mais je pousse, C'est un peu réconfortant de se retrouver aussi loin de chez sois et dans une situation inimaginable et de voir qu'on totally handle la situation. Je me sentais pas mal championne. Anyway, autant d'eau dans les rues, c'était impressionant, le moteur à séché, j'ai poussé l'auto sur le trottoire, et on a pu se rendre dans une ruelle et tomber endormis dans l'humidité de l'automobile. On était pire que crudos au matin, mais bien heureux.



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