samedi 4 septembre 2010




Me voici de retour et je vis depuis maintenant trois semaines une aventure tout à fait différente, toujours aussi réelle et d'autan plus rude de par son contraste avec mes trois mois passés au pays du mystique et de la téquila.

Ais-je mentionné que je suis allée à Tequila, la ville, c'est bien beau là arriver à l'usine de Jorge Cuervas, avec ses corbeaux mis emprisonnées dans des cages de fer sombres et géantes, mais c'est en gros un attrape-touristes. Bref, now I know how they make this not so good beverage that promises wild nights and harcore hangovers. Je m'en étais enfilé trois en shooters, lime et sel inclus, avant de me marier dans à l'étage d'un resto mexicain de la foire de bouffe exotique montréalaise. Il y avait un cactus sur l'hôtel, que des bons souvenirs.

Anywho, j'en étais à vous raconter que c'est pas mal wild ici dans cette gay ville, après tout ce temps de congé, sans argent, sans toît. OUI we like it. Parce que ça fait des choses à écrire, et on a l'air tough de même.

Épisode de folie à Ciudad del Carmen ab-so-lu-ment à raconter.

On s'achète de la bière et on s'enligne vers la plage (c'est redondant je sais, mais je vous dois l'exactitude des faits, chers amis) C'est samedi soir, c'est comme de doucheparty sur le bord du Golf, une dizaine de pick-ups stationnés, chacun avec son beat electrolame dans le tapis, les filles sont wild et dans dans les boîtes des camions et ça boit, ça boit, ça fume. On se dit qu'il est mieux qu'on attende pour installer la tente, question de pas attirer les prédateurs échaudés par une semaine de dur labeur et réchauffé par de la corona. Le vent se lève, on est présentement dans cette période de l'été remplie d'alertes aux tempêtes tropicale, et Monterrey is still srtuggeling avec se rues détruites et humides. La pluie commence, on se réfugie dans l'automobile, on attend que ça passe, un à un les pick-ups quittent le site, la police rôde mais ne s'approche pas. Finalement on voit bien que ça va pas s'arrêter, on décide de cherche un Motel pas trop chic, ou on pourra dormir, même avec le chien. On entre dans la ville et surprise, on ne voit plus les terre-plains, les voitures qui passent font de grosse vague qui viennent violemment congner aux portes des citadins. La vielle est inondée, la voiture est maintenant un radeau, il pleut à SCIEAUX.

Évidemment, c'est à ce moment le moteur calle et ne repars pas. Vicente me dit : Prends le volant, je vais pousser! Je réponds : Es-tu malade, j'ai déjà de la misère à conduire manuel PAS dans une inondation tropicale avec des vents de fous, je ne peux pas!

Je sors, courageuse que je suis, en gougounes dans la flotte, j'ai de l'eau jusqu'en haut des genoux, le courant veut me voler mes sandales. En une seconde je suis trempée, je ne vois rien, mais je pousse, C'est un peu réconfortant de se retrouver aussi loin de chez sois et dans une situation inimaginable et de voir qu'on totally handle la situation. Je me sentais pas mal championne. Anyway, autant d'eau dans les rues, c'était impressionant, le moteur à séché, j'ai poussé l'auto sur le trottoire, et on a pu se rendre dans une ruelle et tomber endormis dans l'humidité de l'automobile. On était pire que crudos au matin, mais bien heureux.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Membres

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Je suis une jeune fille.