lundi 9 août 2010



On est pas mal dans le beat, rouler, trouver un endroit ou dormir, boire de la biere sur la plage en regardant les étoiles. Bref, le voyage pur. Ce jour-la on tombe sur un endroit nommé Playa Ventura, une ville qui longe le pacifique et ou se tiennent quelques hotels-restaurant un peu décrépis. Pour une raison inexpliquée nous nous arretons au plus crap, et nous demandons refuge. Great, c´est gratuit pour camper, mais en voyant la place on se rend compte que ces gens-la n´ont pas de clients, juste la famille qui y vit. De plus, on est dimache, allo les mononcles et les cousines qui se baigne dans l´eau extremement verte de la piscine en mangeant des tacos. On monte le campement et on va marcher.

On rencontre quelques enfants qui jouent avec notre chien, et on s´arrete sur le coin de plage de leur hotel familial. De la on décide de marcher vers le notre, c´est le fun la plage, tu peux pas vraiment te perdre. Au loin, des garcons se baignent en sous-vetements et le soleil se couche, laissant cette ambiance épaisse de brume orangée et d´humdité fraiche.

En avancant nous croisons l´endroit ou les quelques garcons se baignaient, quelques rocher qui se trempent les pieds dans la mer, et j´entend un bruit. Un bruit effrayant, étrange, qui fend le son des vagues et la noirceur. Je m´approche tranquillement des rochers, le son se fait plus insistant. Finalement je vois se détacher du fond noir un garcon torse nu et trempé, agenouillé, la tete dans le sable et les poings serrés. Le bruit vient de lui, il hurle. Il hurle et pleure, c´est la fin du monde. Je me demande si quelque chose n´est pas arrivé aux jeunes qui se baignaient, car la mer est assez puissante a cet endroit, et ca me donne froid dans le dos. Il ne se rend compte de ma présence que lorsque je lui demande s´il est bien, si il a besoin d´aide, mais n´arrete pas de pleurer et me répond a travers ses sanglots qui étouffe sa gorge : Oui oui, merci, je vais bien. J´insiste, il répond la meme chose. Vicente qui est un peu a l´écart me dit qu´on devrait partir.

Encore aujourd´hui je suis marquée par l´image de ce garcon qui souffre, et je me demande ce qui a bien pu lui arriver, quelle était la cause de sa peine si horrible.

Les toilettes et les douches étaient infectes, mais je suis déja habituée a ca....Ce qui est comique c´est l´écriteau en entrant : Un endroit propre reflete
celui qui l´utilise.

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