mercredi 14 juillet 2010




La route. L`halène du Mexique, chaude et humide, s`engouffre par la fenetre ouverte de l`automobile non-climatisée, et entraine quelques papillons jaunes malchanceux sur la banquette arrière. Moi, je démele encore et encore mes cheveux collants de sueurs et de sel de mer, toujours ma brosse a la main, et je regarde le paysage défiler. Je ne me suis pas tannée, ca ne m`ennuie pas, je ne me suis pas mise a lire, ni a dessiner, je contemple, toute la journée. Il est un peu tard pour parler d`Acapulco, alors que nous venons d`entrer dans la Péninsule du Yucatan, mais je tiens a mentionner ceci :


Nous avons campé pas très loin de la ville dans un endroit très tranquille qui s`appelle Pie de la Cuesta, dans un trailer park, pour un peu trop cher. Nous avons cuisiné sur le feu, sur la plage et avons bu quelques caguamas après avoir rencontré dans un dépanneur un homme beaucoup trop primé, qui nous à invité au restaurant ou il travaillait, justement sur la plage. Ce meme homme troublant a interpellé un autre homme qui marchait torse nu, suant et beaucoup trop musclé et s`en est suivi une conversation sur plusieurs sujets. L`homme musclé étais un entousiaste de la lutte d`arts martiaux mixtes et nous a montré quelque prises, est meme allé jusqu`à me faire essayer la prise sur lui. De loin, la situation est comique, quand on pense que j`étreins un homme 2 fois mon gabarit en serrant son cou entre mes bras et mes jambes autour de sa taille. Moi et Vicente, on échange quelques regards amusés et inconfortables, mais bon, il l`essaie lui aussi, et le musclé a l`air tout naturel. Ensuite, nous terminons nos bières en écoutant cet homme nous raconter un film japonais sur un chien et son histoire, au complet.


Nous avons payer 5$ un policier pour nous sauver une contravention de 70$. Ha. Et Acapulco, franchement, ca pu. La plage populaire ressemble a celle du lac d`Oka et on doit payer 4$ pour deux chaises et une ombrelle. Meme routine sur les plages plus chic, aucun endroit d`ombre gratuite, et des vagues violentes, qui me font tomber et perdre mon bas de maillot ,alors que les gardiens de plage rient de moi. Non non non.


Photos du haut, nous sommes sur la Péninsule dans un chemin de terre perdu au fin fond des bois à la recherche d`une pyramide, nous nous rendons compte, au bout de 1h30 de route, les vitres fermées à 40 degrés celcius, pour ne pas laisser entrer le mouches de la grosseur de mon gros orteil, qu`elle est fermée au public. Mais, nous sommes aventureux....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Membres

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Je suis une jeune fille.